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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 10:00

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Graphiste réputé de Los Angeles, Charles Swan est un séducteur excentrique à qui tout a toujours souri. Mais quand son grand amour Ivana, lassé de ses frasques d’homme à femmes, met brutalement fin à leur relation, c’est tout son monde qui s’effondre. Avec le soutien de ses fidèles amis Kirby et Saul et de sa sœur Izzy, il entreprend alors un étrange voyage d’introspection dans son imaginaire, et tente de se résigner à vivre sans Ivana.

 

Et oui, encore un Coppola. Fils de Francis Ford, grand frère de Sofia, Roman est surtout connu en tant que scénariste ou assitant réalisateur. Il a notamment oeuvré sur les films d'Anderson et de sa soeur. Avec Dans la tête de Charles Swann III, il ne réalise que son deuxième long métrage, à 48 ans. Un film qui parle de la rupture amoureuse et surtout de sa gestion. Comment fait-on pour s'en remettre, passer à autre chose, pardonner... ?

 

Un beau point de départ pour un film qui m'aura finalement beaucoup déçu. Il y a beaucoup d'idées, quelques unes sont bien exploitées et font leur effet (la première scène et le générique de fin) mais le tout parait très brouillon, ça ne décolle jamais, on ne rit pas... On a le sentiment d'un ratage.

 

Alors pourquoi ? Déjà Charlie Sheen, un très mauvais choix. Le rôle ne lui va pas, il rend le personnage insupportable alors qu'il faudrait qu'on s'y attache un minimum pour partager l'épreuve qu'il traverse et qu'on a déjà tous, à priori, traversé. Ça ne prend jamais. Un acteur principal mal choisi ça n'aide pas. Des idées mises en scène trop platement non plus. C'est drôle parce qu'on sent vraiment l'influence d'Anderson et de Coppola-soeur dans Charles Swann III, mais le film n'a pas la même force que ses modèles.

 

1h26. Pourtant le film m'a paru durer près de 2h30. Et si Coppola n'avait conservé que les meilleurs éléments de son film et ses meilleures idées ? Et si Charles Swann avait été un court métrage ? Oui, l'oeuvre aurait indéniablement gagné en qualité.

 

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 14:00

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Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.

 

Au rayon des blockbusters de l'été 2013 j'appelle Pacific Rim, sans nul doute le plus attendu. Non, ce n'est pas à cause de son scénario qui se résume aux combats entre robots et monstres (hum) mais bien à son metteur en scène, le mexicain Guillermo del Toro, qui a une bonne petite tripotée de fans derrière lui. Un réalisateur qui n'a pas atteint la cinquantaine et qui a fait son trou à Hollywood grâce, notamment, aux deux volets Hellboy et au magnifique Le Labyrinthe de Pan.

 

De ce Pacific Rim, on était en droit d'attendre du grand spectacle mais aussi une profondeur qu'on a tendance à zapper dans ce genre de films. Alors, contrat rempli ? Fans comblés ?

 

Je ne vais pas vous mentir, comme 90% des personnes présentes dans la salle, j'ai pris mon pied devant Pacific Rim. Un tourbillon d'action, de monstres, d'effets spéciaux qui vous scotchent pendant plus de deux heures. On retiendra surtout la meilleure intro depuis un bail, qui nous met tout de suite dans le bain, et des séquences de combats assez folles. Del Toro s'est éclaté avec son budget, et ça se ressent. Le public en aura pour son argent.

 

Mais une petite partie de moi-même a été déçue. Déçue de voir que Del Toro n'a pas réussi à contourner le système et à glisser plus de profondeur, plus d'émotions dans son film de monstres-robots. Déçue aussi qu'il n'ait pas pu éviter les clichés habituels du genre. Des personnages creux et lourds (mal servis la plupart du temps par des acteurs très moyens), des séquences patriotiques gênantes (merci de nous avoir épargné la remise des médailles finale), une romance dont on se serait passé... Et oui, Pacific Rim a bien des défauts.

 

Sans doute LE blockbuster de l'année, aux qualités techniques indéniables, mais certainement pas l'oeuvre la plus personnelle et marquante de la filmographie de Del Toro.

 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 10:00

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Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos...

 

Brad Pitt en sauveur du monde. Ça parait évident et c'est pourtant la première fois qu'on retrouve LA star hollywoodienne dans ce genre de rôle. Le public américain ne s'y est pas trompé en se ruant dans les salles, faisant de WWZ un énorme succès (oui déjà).

 

Mais de quoi ça cause ? D'un père de famille, ancien enquêteur pour l'ONU, qui est contraint de rempiler lorsque la planète entière est menacée. Son objectif ? Trouver les origines du mal et éventuellement une solution pour le repousser.

 

Je n'attendais rien de WWZ. Moins que rien même (si c'est possible). Entre une bande annonce qui avait plutôt l'air d'une pub avec Brad et quelques premiers retours désastreux des amis blogueurs, ça sentait le désastre blockbusterien de l'été.

 

Le rien ne fût par au rendez-vous, le moins que rien non plus, le génial je ne l'ai malheureusement pas trouvé. On se trouve quelque part entre tout ça. Une chose est sûre : WWZ a été pour moi une agréable surprise et je pense qu'il mérite le détour.

 

Générique et première claque : efficace et anxiogène, il nous met tout de suite dans l'ambiance grâce à une bande originale parfaite (bravo au compositeur Marco Beltrami). Ce qu'il fallait pour que je me dise que non, finalement, ça vaut peut-être le coup de ne pas s'endormir tout de suite.

 

Brad Pitt fait son entrée en scène. Même réflexion : ça va finalement être très compliqué de s'endormir malgré la fatigue évidente. Difficile de détacher ses yeux de cet acteur-là, monstre de charisme. Je vous rassure, WWZ ne se résume pas à une bonne bande originale et à son acteur principal, c'est aussi un film techiniquement/visuellement irréprochable, au suspense haletant qui parvient même à faire peur de temps à autre avec moins de 3 gouttes de sang en 2 heures.

 

Si WWZ n'est pas le film de l'année (gâché notamment par une fin moins réussie et un peu rapide qui promet à peu près 288 suites), il sera sans nul doute l'un des blockbusters de l'été. On se retrouve dans deux ou trois ans pour la suite ?

 

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 13:35

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Rose, 30 ans, n’a qu’une idée en tête : renouer avec Mickaël, son fils de 11 ans dont elle a été séparée pendant plusieurs années. Lorsqu’elle découvre la passion de Mickaël, Rose pense avoir trouvé le moyen de briser la glace : elle va monter une équipe de catch avec ses trois collègues caissières.

 

Si il n'y avait pas eu Cabourg et son joli Festival du film romantique je n'aurais sans doute jamais vu Les Reines du ring, une comédie française dont la bande annonce semblait présenter un film avec enchainement de gags pas drôles, pathos encombrant et acteurs cherchant l'argent facile.

 

Mais heureusement, Cabourg est donc passé par là et s'est fait la joie de me donner en grande partie tort. Figurez-vous que j'ai été la première surprise de rire devant Les Reines du ring. Il faut bien le dire, c'est franchement drôle par moment. On remerciera notamment Corinne Masiero et son personnage de la bouchère, sans doute l'élément le plus frais du film.

 

Si Les Reines du ring ne présente pas un scénario incroyablement original (une mère tente de récupérer l'affection de son fils en devenant catcheuse), on passe tout de même un très bon moment avec les caissières/catcheuses du Nord. Corinne Masiero marquera sans doute vos mémoires mais n'oublions pas pour autant Audrey Fleurot, qui prouve qu'elle peut être drôle en plus d'être la bombe rousse d'Intouchables ou d'Engrenages et Nathalie Baye qui semble réellement s'amuser. Petit bémol pour Marilou Berry qui, pour sa défense, n'a pas hérité du rôle le plus sympa. Ce n'est décidément pas sa période (je pense également au désastre Joséphine)...

 

Le public normand a d'ailleurs récompensé cette bonne petite comédie estivale française en lui décernant le Prix du Public au Festival de Cabourg. Si vous redoutez de payer pour voir une version ch'ti de Bowling, rassurez- vous et donnez lui sa chance, vous risquez d'être tout aussi agréablement surpris que moi.



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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 10:00

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Un petit garçon découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre. Plus tard, il s'engage dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité.


Le nouveau film de Zack Snyder (300, Watchmen, Sucker Punch...) a semblé remplir les cinéphiles français de joie ces dernières heures. Des compliments en rafale. Des fans conquis dès la sortie des premières projections. Pour moi qui ne suis pas adepte du genre, mon enthousiasme grimpa en flèche. D'autant plus que j'allais pouvoir découvrir ce reboot de Superman au Cinéma Paradiso du Grand Palais. La classe un peu.

 

La soirée fut malheureusement catastrophique sur tous les plans. Commençons par dire quelques mots sur les conditions de projection. Vous avez sans doute déjà lu des retours sur le Cinéma Paradiso (vous l'avez peut-être même déjà testé). Sans parler des prix abusifs, j'ai rarement aussi mal vécu une projection. OK, le lieu est chouette mais il n'est absolument pas adapté pour regarder un film. Casque sur les oreilles avec son pourri à la clé, pas de clim' donc coup de chaud au bout de 5 minutes, bruit de fond insupportable... Le Cinéma Paradiso est très loin d'être paradisiaque.

 

Clairement, les conditions n'ont pas aidé à apprécier le film mais je pense que, malgré tout, je serais passée à côté de ce Man of Steel. Si les premières minutes m'ont séduite, j'ai vite décroché ensuite. J'ai eu l'impression qu'on nous servait un Superman sauce Batman/Nolan. Sauf que c'est clairement moins abouti.


Même si je l'aime beaucoup, Henry Cavill manque clairement d'envergure, Kevin Costner ne sert à rien, et même Michael Shannon est tout juste passable. Zach Snyder ne saurait-il pas diriger ses acteurs ?

 

Autre problème de taille, on a l'impression que MoS est une pénible introduction (tiens, Batman Begins...), le film ne démarre jamais vraiment. Malgré les multiples scènes d'action, je me suis beaucoup ennuyée en découvrant les aventures de Clark Kent. Si vous cherchez à vous marrer, vous pouvez également passer votre tour. Pas une seule blague, pas un seul sourire. Le film se prend au sérieux pendant 2h20 non stop.

 

Alors certes, ça en jette un peu, c'est visuellement très loin d'être déguelasse et la bande originale claque mais bon, qu'est-ce qu'on s'em*****.

 

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 16:35

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En 1935-1936, à Genève, le séduisant Solal, qui officie à la SDN (Société des Nations), tente d'obtenir les avances de la belle Ariane, aristocrate protestante et épouse de son subalterne Adrien. Celle-ci ne tarde pas à succomber au charme du jeune homme, mais cette relation passionnelle entraînera les deux amants vers une destinée tragique.

 

C'est à l'occasion du Festival de Cabourg et de ses 27èmes journées romantiques que j'ai pu découvrir Belle du Seigneur, l'adaptation du célèbre roman d'Albert Cohen (que je n'ai toujours pas lu, mais vu qu'il fait aux alentours des 1000 pages, vous comprendrez mon hésitation à me plonger dedans).

 

Si la bande annonce présageait du pire, je n'ai donc pas été très étonnée devant ce désastre cinématographique. Commençons par le plus facilement critiquable : les acteurs. Jonathan Rhys Meyers est égal à lui même. Il a cette classe et cette folie indispensables au rôle de Solal, pourtant j'ai été un peu déçue par son interprétation. Peut-être parce que j'ai l'impression qu'il nous propose toujours la même chose. À ses côtés, la mannequin russe Natalia Vodianova. Belle mais qui manque totalement de charme, de charisme, d'envergure. Elle est sans doute la plus grosse erreur du film. De ce duo ne ressort aucune passion, ce qui est particulièrement pénalisant pour une histoire traitant la passion amoureuse sous toutes ses coutures.

 

Le film n'est pas non plus un cadeau technique et on ne peut pas l'excuser par le décès prématuré de son réalisateur. Mal monté, mal découpé, musique qui tourne en boucle, décors et costumes décevants... Les défauts s'enchaînent.

 

Pourtant, il y avait de la matière pour faire un grand film, et tout ça m'a curieusement donné envie de m'attaquer au roman culte (enfin) !

 

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:00

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Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive.

 

Il y a un peu plus de quatre ans déjà, J.J. Abrams épatait la terre entière et les critiques en servant sa vision de Star Trek, un diversissement SF de haute volée qui fit le bonheur de la Paramount. On découvrait un trio agréable formé par Chris Pine (prononcez-le à la française, c'est encore meilleur), Zachary Quinto et Zoe Saldana qui devaient faire face au grand méchant Nero, interprété par l'inégal Eric Bana. Carton plein oblige, le studio a décidé de remettre ça et voilà que débarque aujourd'hui sur nos écrans la suite : Star Trek Into Darkness (en 3D forcément).

 

Si la scène d'ouverture est un peu bordélique et qu'on ne saisit pas vraiment tout, il faut bien avouer qu'elle envoie du paté visuellement et qu'on en prend plein la vue. Malheureusement, la suite ne suivra pas.

La faute principalement à un scénario un peu simple et pas toujours crédible et à des tics de réalisation embarassants (overdose de lens flare).

 

Abrams maîtrise la technique, mais il ne parvient jamais à rendre ses personnages attachants et à nous émouvoir. Le poulain de Spielberg n'a pas le don du maître pour raconter des histoires et nous emporter. Il n'est pas franchement aidé par Chris Pine, un acteur dont nous aurons tous oublié le visage et le nom (quoique, il est drôle son nom).

 

Heureusement, dans tout ça, une lueur d'espoir, à laquelle vous vous accrocherez sans doute pendant toute la durée du film : l'anglais Benedict Cumberbatch, impressionnant de charisme.

 

Ce qu'il me reste de ce second opus de Star Trek ? L'étrange sensation que Abrams a livré son brouillon du futur Star Wars (t'as intérêt à faire mieux mec, t'as des milliards de fans qui t'attendent au tournant).

 

 

 

Et un avis en vidéo :

 

 

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 10:30

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Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges.

 

Pas de Festival de Cannes pour moi mais presque le sentiment d'y être en découvrant certains films en même temps que les festivaliers. C'est le cas de ce Gatsby, film d'ouverture de la quinzaine, et qui est sorti en même temps dans tous les cinémas français. L'attente autour du film est montée crescendo depuis quelques mois. Il faut dire que le casting fait rêver et que la bande annonce est plutôt réussie. Il n'en fallait en tout cas pas plus aux amateurs de Lhurmann pour attendre un film du niveau de Moulin Rouge (le meilleur film du réalisateur australien jusqu'à présent).

 

Je ne vais pas vous mentir, je n'ai jamais réussi à rentrer véritablement dans ce film. La faute principalement au personnage principal (même si il n'est pas le coeur de l'histoire), Nick Carraway, interprété par l'insupportable et sans envergure Tobey Maguire. Une première faute qui rendra la première demi heure compliquée. Ça s'arrange avec l'arrivée de DiCaprio, comme toujours très bon, et le focus sur son histoire avec Daisy, un personnage assez antipathique, que Carey Mulligan arrive à rendre légèrement plus plaisant.

 

Baz Lhurmann a un vrai talent, qu'on peut encore une fois constater dans Gatsby : il sait parler d'amour tragique, ça nous touche à tous les coups. Les plus belles scènes de Gatsby, on les doit à ces moments intimes entre Gatsby, Daisy et Nick, le cousin et narrateur qui n'est jamais loin. Malheureusement, elles ne sont pas assez nombreuses et l'ennui pointe le bout de son nez assez régulièrement.

 

On attendait beaucoup de folies de ce film. Les fêtes et délires de Gatsby, bien que plaisants, sont loin d'être à la hauteur de nos attentes. Le niveau de Moulin Rouge n'est pas atteint. N'est pas Satine et Christian qui veut.

 

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 18:00

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Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait le complice du gang de Franck pour voler un tableau d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…

 

Quand un de mes réalisateurs préférés (Danny Boyle, déjà réalisateur du sublime Sunshine) travaille pour la première fois avec mon acteur préféré (James McAvoy) ça donne un film que j'attendais forcément énormément : Trance.

 

Pour accompagner mon chouchou McAvoy, le français Vincent Cassel et l'américaine Rosario Dawson (déjà vue chez Tarantino et Rodriguez). Inutile de vous dire qu'ils font forcément un peu pâle figure face à James. Passons, je ne suis pas là pour faire la groupie.

 

Trance, c'est un casting qui fait plus que tenir la route, un réalisateur qui maîtrise son sujet sur le bout des doigts, et pourtant ça ne fonctionne pas. Demandons-nous pourquoi malgré un tel investissement, Trance nous laisse un peu sur le côté.

 

Malgré sa courte durée, le film m'a paru intermiable. Il m'a perdu dès la première demi heure, et m'a ensuite plus agacé qu'autre chose. Trance est épuisant. Épuisant de par sa succession de twists, sa sur-utilisation de musique et d'effets de style. Non, ce n'est pas parce qu'on voit Rosario Dawson et James McAvoy à poil au bout d'une heure, que le spectateur arrive à rerentrer dans le film.

 

Dommage. Malgré mon envie de l'aimer et les quelques bon points distribués un peu plus haut, Trance restera un film mineur dans la carrière de Boyle. La rencontre entre mes deux dieux n'aura pas été si magique.

 

 

 

Et pour le débat en vidéo d'Après la Séance :

 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 16:26

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Mia a déjà connu pas mal de galères dans sa vie, et elle est décidée à en finir une bonne fois pour toutes avec ses addictions. Pour réussir à se sevrer de tout, elle demande à son frère David, sa petite amie Natalie et deux amis d’enfance, Olivia et Eric, de l’accompagner dans la cabane familiale perdue au fond des bois. Dans la cabane isolée, les jeunes gens découvrent un étrange autel, et surtout un livre très ancien, dont Eric commet l’erreur de lire un passage à haute voix. Les plus épouvantables des forces vont se déchaîner sur eux…

 

Le cinéma d'horreur est dans une mauvaise passe depuis quelques années. Hollywood ne trouve donc rien de mieux à faire que de produire des suites et des remakes. En voilà encore un. Celui du film culte Evil Dead, premier long métrage de Sam Raimi, sorti au début des années 80.

 

Je n'ai rien contre les remakes. Dans le lot, il y en a un certain nombre de très bons (Halloween, The Grudge, Le Cercle, La dernière maison sur la gauche, Maniac...), certains dépassent même la qualité de leurs modèles (La colline a des yeux, Piranha 3D, Massacre à la tronçonneuse...). Alors pourquoi pas Evil Dead ? Surtout que le premier est clairement le moins bon des 3 de M. Raimi.

 

Malheureusement, la peur et la terreur ne sont pas vraiment au rendez-vous, à l'image de la scène d'intro, si importante dans les films d'épouvante, et qui fait ici un flop. Au delà des premières minutes , on regrette que l'ambiance ait été si mal gérée, d'autant plus que le film est très premier degré. On ne rentre jamais dedans tant c'est mal joué, mal foutu, avec une musique mal dosée...

 

Dommage car on a ce qu'il faut en hémoglobine et quelques scènes restent très efficaces (par exemple celle de la salle de bain). Le choix d'être très premier degré était plutôt bon vu l'avalanche de parodies du genre en ce moment. mais pour que ça fonctionne, il aurait fallu un peu plus qu'une simple volonté de bien faire et davantage travailler sur l'ambiance générale.

 

Malgré tout, ce nouveau Evil Dead a fait un vrai carton outre Atlantique et on parle déjà d'une suite (la suite d'un remake, logique).

 

 

 

Et pour un avis en vidéo, voici le débat d'Après la Séance auquel j'ai participé :

 

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